
L' histoire : un homme, une passion.
Avant la rencontre: La jeunesse, l'envie d'un métier que l'on aime.
Je vois le jour en 1954, le 28 avril. Déjà à 12 ans, j’envoi une missive à Ferrari (à l’époque S.E.F.A.C Ferrari) pour espérer apprendre la mécanique. Malgré tout heureux d’avoir reçu une réponse négative car la seule école sur place est réservée aux élèves Italiens. Mon signe astrologique (Taureau !!!!) me donne la force de ne jamais renoncer.
Apprenti en 1970 dans un garage Citroën ( Thiers), j’intègre pour mes 18 ans un second apprentissage (Fiat à Clermont-Ferrand), le milieu du sport automobile et de la course m’attire. Mécanicien sur les circuits, l’envie d’ouvrir un jour mon propre garage commence à grandir.



Enfant ( . ans)
Ma première carte d'identité
Un petit âne avant de côtoyer les chevaux cabrés
La rencontre avec une fée et la première approche de Ferrari
A la fin de l’été 1975, une rencontre va bouleverser ma vie. Petite amie d’un pilote renommé, Mauricette Morin (surnommée Mimie) au hasard d’une rencontre sur un circuit nous propose de nous emmener à une course de Formule Renault à Imola et visiter l’usine Ferrari. Le rêve pour moi…..mais allait-il se transformer en réalité ? C’était surement naïvement sans connaitre « Mimie » et ses relations. Mr Paternel de Mimie concessionnaire Peugeot à Rouen qui accueillait la Scuderia lors du GP de France qui se déroulait la-bas à l’époque. Ami personnel de Franco Gozzi bras droit de Mr E. Ferrari. Et voilà comment une rencontre improbable se transforme en conte grâce à une fée. Bien sur après la visite toujours pas de possibilité d’intégrer Ferrari à l’époque mais harcèlement de ma bonne fée pour me démarquer et solliciter Ferrari en France pour intégrer le mythe.

Ferrari, encore de plus près
Ayant proposé de passer mes vacances chez l’Importateur CH Pozzi, ; je fus tout d’abord éconduit car le mois d’Aôut n’était pas propice à travailler chez eux .
Mais en septembre, après une prise de rendez-vous qui fût ma première rencontre avec le « Boss » Monsieur Daniel Marin , la donne à changée !!
Ma passion, ma motivation et mon expérience grandissante lui avait donné envie de me donner ma chance en m’embauchant (salaire doublé à l’époque (1800 Francs !!!!)).
S’en suit de merveilleuses rencontres au sein de l’établissement , il me faudrait un ouvrage entier pour citer toutes ces personnes ( vendeurs, secrétaires, magasiniers, mécaniciens, laveurs, fournisseurs etc … ) afin de leur rendre hommage pour leur gentillesse à mon égard .
18 mois passés à l’intérieur de ces murs en notant toute mes activités dans mes fameux carnets (qui existent toujours….) m’ont permis d’acquérir une certaine expérience , des connaissances et surtout la confiance de l’Importateur Ch. Pozzi nécessaire pour concrétiser mon projet au cœur de l’Auvergne.
A l’époque, quels risques prenaient-ils ? le Réseau n’était pas très étoffé et qui voulait s’installer en Auvergne ?? pour entretenir des Ferrari …entre autres.
Merci la vie d’être né à cette époque et d’avoir pu vivre ce conte de Fée, de nos jours plus possible, les choses ont tellement évoluées et leurs exigences aussi .
Mais il existe encore beaucoup d’anciennes dont il faut s’occuper car elles ont tenus 30/40/50/60/70 ans .

A droite Victor Losada, engagé en 1978 dans l'équipe en train de travailler sur la 512 M d'Albert Uderzo.

Mon début d'activité chez Pozzi

A gauche, Jean-Paul Lachièze, Chef motoriste à qui je dois beaucoup et José Fernandez
Le premier garage
Retour à Clermont-Ferrand en 1978 (le 3 juillet) pour l’ouverture du premier garage Auvergne Moteurs. Entreprise familiale avec mon frère Jean-Marc et ma Maman Marie-Claude qui s’occupe des tous les à cotés de la mécanique. Le panneau d’agent Ferrai n’est pas très mis en "avant" obtenu grâce à l’aide de Mr Charles Pozzi et Mr Daniel Marin, l’activité débute.
Mes débuts étant une grosse activité en course de côte et Rallye comprenant le développement de moteurs de course pour Mr Pradelle et Dosières et autres P. Dethoisy sur Ford Escort. Tout cela me permet d’acquérir en une dizaine d’année une certaine notoriété dans le milieu du sport automobile. Sans oublier de rajouter une nouvelle clientèle de passionnées de Golf GTI et autres 205 GTI … quelques BMW, Porsche, attirés par les bizarreries qui passaient dans mon atelier.
En 1982, les changements de réglementations et l’ampleur Ferrari m’oblige à arrêter la compétition client afin de consacrer la majeure partie de mon temps à ces nouveaux clients Ferraristes. L’entreprise grandit petit à petit chaque jour

En 1978, pour les débuts la cour est déjà bien remplie

En 1980 vue de l'atelier

En 1985, la 250 GTO de Jess POURRET (3607 GT) arrivant au garage
Le deuxième garage
Nombre de voitures croissant, notoriété grandissante m’obligent à voir plus grand pour satisfaire mes clients. Janvier 1986 est le mois de la pose de la première pierre pour Auvergne moteurs N°2 entouré de tous mes amis. Nouveau garage de 500m² terminé le 10 aout de la même année. Mais cela ne sera plus suffisant. En 1995, début d’une nouvelle extension de plus de 1000m² avec mon logement familial pour être au plus près de mon activité. Le garage tel qu’il se présente actuellement sort de terre.

Vue de la facade actuellement

Avec Jess POURRET lors d'une de ses venue au garage en octobre 2014


Pose de la première pierre du garage n°2 en Janvier 1986, avec Daniel MARIN et Jess POURRET.

Vue aérienne de l'ensemble du bâtiment
330 avenue du parc - 63110 BEAUMONT


Vue du hall d'exposition du garage n°2 bien rempli.

Vue d'une partie de l'atelier

Vue arrière de l'entrée de l'atelier avant l'agrandissement définitif - Le parking est déjà bien rempli
Aujourd'hui dans une Dino 246 GT
Avec Les 30 ans d'Auvergne moteurs au circuit d'Issoire


Avec une F40 devant le chantier du garage qui se termine en aôut 1986
Avec Daniel Marin lors de sa venue pour la réception organisée pour annoncer la décision de créer un garage n°2
PORTOFOLIO
Page extraite du Livre
"Philippe Gardette
La passion de la mécanique FERRARI"
Par Cyrille Jaquinot
disponible sur le site

